Cet appel nous met le doute et on passe l’après midi à regarder sur internet le marché immobilier dans cette zone. On monte un pipo à l’agence de l’appartement de Bourke Street pour décaler la signature de notre bail à lundi. Le vendredi, on va sur place et on traverse St Kilda en long, en large et en travers à s’en user les souliers. On visite quelques appartements n’ayant rien d’extraordinaire, voire franchement moches. Un peu résigné, notre dernier rendez-vous est pour le 10 Dickens Street à 16h. En sachant que les agences immobilières ferment à 17h le vendredi, c’est notre dernière chance.
On entre dans cet appartement, accueilli par l’actuelle locataire et là… c’est très très beau ! L’endroit est peint avec goût, il y a du parquet au sol au lieu de la moquette à l’américaine dont les appartements australiens sont remplis. On sort de là en courant vers l’agence et on dépose un dossier. Le problème est que l’agence nous annonce une réponse pour le mardi… trop tard pour se décider vis-à-vis de Bourke Street. On insiste, je rajoute une lettre pour expliquer notre situation et le samedi matin on renvoi un email avec les derniers éléments de notre dossier de candidature en soulignant à quel point on trouve cet appartement à notre goût.
On se retrouve alors dans l’incertitude. Les deux options ont des plus et des moins, proximité de tout en étant en centre ville contre proximité de la mer de la « banlieue »… On passe le samedi à nouveau dans St Kilda pour essayer de voir si le quartier peut nous correspondre afin d’arbitrer ce match qui nous fait parfois penser à un « Paris vs proche banlieue », la mer en plus.
Le plan de Melbourne avec la position des deux appartements :
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En rentrant à l’hôtel le samedi soir, on découvre un mail de l’agent immobilier de St Kilda nous annonçant que notre dossier a déjà été accepté ! Il ne reste plus que jusqu’à lundi pour nous décider… suspense…