Samedi, après un réveil négocié à 7h (au lieu de 6h30, c’est samedi tout de même !) nous parcourûmes les routes de montagne 1 heure durant jusqu’à la station de ski de Mt Buller. Les virages en épingles nous laissaient penser qu’on approchait de l’objectif, mais on ne voyait toujours pas de neige. On a commencé à voir un peu de blanc dans les feuillages quasiment que 100m avant le parking de la station, ce qui nous a laissé dubitatifs quant à l’épaisseur de la neige sur les pistes.
Après l’inévitable queue pour les tickets des remontées mécaniques et pour la location des chaussures/ski/snowboard (ce que je redoutais le plus vu comme j’avais eu mal aux tibias la fois dernière à cause des chaussures trop serrées), on a dû courir pour arriver à temps pour ma leçon de 10h, chausser les skis à toute vitesse (à l’aise bien sûr !) pour récupérer mon groupe dans la queue du télésiège et hop c’était parti pour 3 heures de cours !
Mon instructeur cette année s’appelait Bruce, et j’étais avec 6 autres débutants/intermédiaires, à peu près tous du même niveau contrairement à ma dernière leçon en France où on était plus nombreux et à des niveaux bien différents.
Pendant ce temps là, Jérémy et les autres montaient et descendaient, montaient, descendaient, montaient, descendait… c’est dur le ski !
Les 3 heures ont passé bien vite, j’ai senti que mes acquis revenaient facilement et que je progressais bien. N’étant pas tombée une seule fois, je me sentais confiante pour l’après-midi sans instructeur. On a eu la chance d’avoir un ciel bien dégagé toute la matinée, on voyait très bien le paysage autour, on était sur la seule montagne enneigée. Ceci s’expliquant pas la présence tous les 20 mètres de canons à neiges…
Au déjeuner, pas de tarte au beaufort, ni aucun autre délice au fromage, on a dû se contenter de pâtes, mais on a quand même eu droit au vin chaud, aussi bon que là-bas dis !
Jérémy et moi avons passé l’après-midi ensemble à monter et redescendre aussi évidemment. Les nuages sont malheureusement descendus aussi et se sont bien installés sur notre montagne, du coup on voyait pas à plus de 20 ou 30 mètres. Ça nous a pas empêché de continuer jusqu’à la fermeture des télésièges. Ma meilleure descente a été la dernière, dommage j’aurais bien continué comme ça !
Le Dimanche, nous décidâmes de rentrer vers Melbourne par le chemin des écoliers pour voir un peu plus la campagne et la région viticole de la Yarra Valley. On est passé par Bonnie Doon puis on est descendu le long du Lake Eildon, formé par le barrage hydroélectrique d'Eildon.