mardi 28 avril 2009

Pâques à Kangaroo Island

Pour Pâques, on s’est posé la question : au lieu des lapins et poules en chocolat, est-ce qu’en Australie les cloches apportent des œufs de koalas et de kangourous en chocolat ? Pas bête hein… et si on allait trouver la réponse sur l’île des Kangourous !!
On est parti le mercredi soir, pour prendre un peu d’avance sur le week-end, comme Kangaroos Island est dans l’état du South Australia, à l’ouest de l’état du Victoria (où nous vivons), c’est pas la porte à côté. Et il faut bien le dire, la conduite de nuit, coincé en sandwich entre les gros trucks, c’est du sport ! Interdiction de ralentir comme celui de derrière était à 10 cm de nous tout au plus. C’est ce soir-là que j’ai réalisé que je suis prête pour devenir pilote professionnelle : un grand kangourou était posté devant nous, dans le noir, alors qu’on roulait à 110 Km/h et il nous aurait sans doute fait bobo à la voiture et à nous si Jérémy n’avait pas hurlé en le voyant et si je l’avais pas brillamment contourné grâce à mes réflexes de championne ! Après ça l’adrénaline nous a tenu éveillé un moment, puis on a fini par s’arrêter dans une petite ville pour dormir dans la voiture.

Après le maintenant traditionnel petit-déjeuner de vadrouille, fait d’un cake-maison aux fruits recouvert d’une bonne couche de nutella, on a traversé la frontière du South Australia, en direction du lac un peu asséché d’Alexandrina.

On the road again...

L'étape suivante était Goolwa, non-loin d’où se trouve la Murray Mouth, c'est-à-dire l’embouchure de la rivière Murray (la plus longue d’Australie).

C’est ici qu’on a cru que notre week-end allait se terminer puisqu’on a eu un gros problème d’embrayage et de boîte de vitesse : à chaque carrefour, Jérémy devait couper le moteur pour pouvoir passer une vitesse… embêtant ! La veille d’un Vendredi Saint, on a quand même réussit à trouver un garagiste de génie qui nous a réparé ça en trois coups de clef à molette. On a pu dormir au camping l’esprit tranquille pour le reste de notre week-end.

Le lendemain, on s’est balladé du côté de Port Elliot où les surfeurs pullulent. De là, au printemps, on peut apercevoir les baleines passer au large. La petite ville de Victor Harbor est aussi très jolie et on accède à Granite Island en face via une jetée sur laquelle des chevaux tirent encore un tram pour les touristes.

Plus loin sur la côte Parsons beach est un autre bon repère de surfeurs et on a eu la chance de voir des dauphins passer, dont un qui a pris une vague avec les surfeurs.

Puis nous sommes arrivés à Cape Jervis où se trouve l’embarcadère du ferry. Après 45 minutes de traversée très calme, on est enfin arrivé sur Kangaroo Island et on a pu monter la tente sur une aire de camping gratuit à American River, juste avant la tombée de la nuit. On pensait être une île tranquille : on a dormi avec nos bouchons d’oreilles à cause des bateaux en face qui ont fait la fête toute la nuit !

Pas mal la vue pour un camping gratuit !

Samedi, on s’est réveillé à l’aube, la brume ne s’était pas encore dissipée, c’était magnifique. On a pris notre petit-déjeuner en compagnie des pélicans.

On a pris la direction du sud de l’île, vers Vivonne Bay. On a trouvé une plage déserte au sable blanc et fin, et à l’eau transparente. On était bien tenté pour la baignade, mais l’eau était glacée. A la plage suivante, on n’a pas résisté, finalement on a fait trempette : la vache ça ravigotte !

On a ensuite marché dans Flinders Chase National Park à la recherche de platipus (= ornithorynques), en vain. On a eu plus de chance au camping où il y avait quelques koalas, des kangourous et surtout d’innombrables wallabies.


Pour notre dernière journée sur l’île, on est passé par le Cape du Couedic (ça sonne comme chez moi ça ! normal il y avait des marins bretons parmis les 1ers arrivants). Dans ce coin, on ne peut pas passer à côté des Remarkable Rocks qui portent très bien leur nom. C’est une formation rocheuse en granit, qui au fil des siècles et de l’érosion à donné ça…

Pas très loin de là, à Admirals Arch où on peut voir une colonie de phoques : ça sent pas très bon mais c’est rigolo de les observer se dorer la pilule où s’amuser en faisant des ronds dans l’eau.

A l’ouest de l’île, se trouve West Bay (logique). En empruntant une « durty road » pendant 40 minutes, qui permet de faire des dérapages peu contrôlés qui peuvent vous mettre dans le décor, on peut atteindre la côte et surtout une plage de rêve… encore une oui ! Là aussi on s’est baigné, on pouvait pas laisser passer cette occasion !

La fin de l’après-midi approchant, on a filé vers le nord-est pour le coucher du soleil, en passant à côté d’un lac salé. A Emu Bay, sur la plage, il y avait quelques pêcheurs et comme le poisson était en abondance les pélicans n’étaient pas farouches. La copine d’un des pêcheurs m’a collé un poisson vivant dans la main (ah ok) pour que je le lance aux pélicans. Je me suis bien lavé les mains après ça !

Pour dîner, on s’est bien sûr arrêté au fish&chips Kingscote, ça aurait été un crime de pas manger de poisson ici, c’était délicieux !

Puis à la nuit tombée, à Penneshaw, nous sommes allés voir les pingouins pygmées qui sont en ce moment en pleine saison des amours et qui construisent leurs nids près de l’embarcadère.

On a dormi quelques heures dans la voiture près de l’embarcadère et vers 5h du matin on a embarqué pour un retour sur le continent (enfin l’autre grosse île qu’est l’Australie). On a débarqué au lever du soleil, on a roulé pendant 11 heures et on est arrivé à Melbourne au coucher su soleil.

En tout on a fait plus de 2000 Km en 5 jours… crevant, mais ça vallait le coût !

mardi 7 avril 2009

Run for the Kids

Dimanche on s’est réveillé à 6h30 (aïe), on a chaussé les chaussures de courses, mis les shorts et on est parti dans le froid vers la ligne de départ de notre 1ère course en Australie : Run for the Kids. Une grande partie des fonds de cette course est destiné au Royal Hospital pour les enfants malades.

Vers 9h10 le départ a été sonné et environ 30000 coureurs se sont lancés pour plus de 14 kilomètres !


Le parcours était quelque peu original puisqu’on est passé dans un tunnel de presque 2 kilomètres, une partie d’autoroute (style A86 ou périphérique à Paris), le pont suspendu Bolte Bridge, puis retour dans la ville.

A la différence des courses en France où on a des ravitaillements d’eau et raisins secs ou quartiers d’oranges, ici en Australie on donne que de l’eau, rien à manger pour reprendre des forces. En revanche, ils prévoient des toilettes pour femmes tous les 3 kilomètres !

passage par Flinders Street et Flinders Street station

La course devait normalement faire 14,1 Km, alors au 14ème j’ai commencé à piquer un sprint mais j’ai vite compris ma douleur alors que je voyais même pas encore la ligne d’arrivée : en fait ces rigolos d’Australiens ont rallongé le circuit de 600 m… dur dur !
J’ai tout de même réussit faire finir la course sans marcher une seule fois (comparé à Maroilles l’année dernière, je suis assez fière) et en seulement 1h22m43s, alors que mon objectif était de le faire en 1h30 maximum.
Jérémy, qui pourtant s’était très peu entraîné à cause de ses horaires de boulot, a réussit à finir en 1h11m ! Est-ce qu’on précise que le 1er l’a terminée en 42 minutes ? Nan on va pas le dire alors…
Je précise que les photos sont celles des photographes officiels, pas les notres, mais cherchez bien on est peut-être dessus : Jérémy en t-shirt orange et moi t-shirt casquette blancs.

quelques invités surprise...

Gippsland avec Accenture

Samedi dernier, le big boss du projet sur lequel travaille Jérémy a invité toute l’équipe Accenture et leurs conjoints chez lui dans la région de Gippsland à moins de 2 heures à l’est de Melbourne. On est parti en car, dans une ambiance sympatoche, avec distribution de bonbons en prime. Comme je commence à bien connaître plusieurs des collègues de Jérémy, c’est plutôt sympa.

Claire la senior manager de Jérémy, et son mari Nat (anglaise et écossais)

Le big boss habite en pleine campagne un peu vallonnée, dans une magnifique maison entourée de pâturages où broutent ses vaches et son cheval. Une collation (mille-feuilles, crumbles, tarte citron, fraises, raisins…) nous a été offerte, ainsi que des boissons : thé pour les filles et bières pour les mecs, normal !

On a fait un petit tour pour aller voir les vaches, puis on est parti dans un vignoble pour déjeuner et bien sûr tester des vins (pas loin d’une dizaine) : j’ai pas trop aimé le pétillant qui était râpeux, le vin avec un arrière goût de noix de coco était un peu bizarre, mais j’ai beaucoup aimé les vins rouges et la liqueur… manquait juste un bon plateau de fromages français !

boire une bière le matin en allant voir les vaches...

Après ça, on est allé dans une ferme d’alpacas (des mini lamas, tout comme le poney est un mini cheval) et on s’est bien marré, ils sont trop drôles : quand ils se courent après, ils grognent « gnagnagnagnagna… ».


Tony paré pour l'hiver et Naomi avec son nounours en laine d'alpaca